Depuis le 15 mars, les locaux d’enseignement et les locaux administratifs du campus Victoire à Bordeaux (sciences de l’homme) sont occupés et dégradés par une minorité radicale.

Les étudiants, les enseignants et les personnels administratifs sont donc empêchés de travailler dans des conditions normales depuis près d’un mois, alors même que la majorité des étudiants est opposée à cette occupation comme le montrent les résultats de la consultation organisée par le collège des sciences de l’homme (à 74% sur 1500 votants et 4500 inscrits) et le succès de la pétition contre le blocage lancée par des étudiants.

Par ailleurs, tôt ce lundi 9 avril, des éléments radicaux (dont certains étaient cagoulés et manifestement pas tous étudiants) ont tenté de bloquer le campus de Talence avant d’être délogés par les étudiants qui voulaient accéder au campus.

Nous avons exprimé dès le vote de la loi en février notre opposition aux réformes en cours, dont nous pensons qu’elles ne sont que des palliatifs adoptés dans la précipitation, alors que les solutions que nous préconisons sont beaucoup plus ambitieuses.

Mais en tout état de cause, nous n’admettons pas qu’une majorité d’étudiants soit prise en otage par des groupes activistes qui tentent de rejouer leur mai 1968.

Il est temps maintenant que le gouvernement fasse enfin respecter la loi.