Violence et « incivilités » à Villeneuve-sur-Lot

Violence et « incivilités » à Villeneuve-sur-Lot

Elèves et enseignants insultés, harcelés ou frappés; locaux (souvent tout neufs) dégradés, tagués, couverts d’urine: l’académie de Bordeaux n’est pas épargnée par la violence qui, d’année en année s’est installée dans le paysage scolaire partout en France, provoquant des grèves sporadiques d’enseignants désemparés.

Après les lycées Brémontier et Trégey de Bordeaux au mois d’octobre, voici maintenant le tour du lycée Georges-Leygues à Villeneuve-sur-Lot.

Là, une enseignante excédée par des insultes gifle une élève. Il s’ensuit un pugilat entre l’élève, l’enseignante et une collègue venue à la rescousse… C’est la « goutte d’eau » qui fait déborder le vase des « incivilités » accumulées: pétards « mammouth » lancés dans les couloirs, et même dans les salles de classes pendant les cours, tags injurieux envers les professeurs, et j’en passe…

Comme par hasard, ce sont trois lycées professionnels: ceux où atterrissent certains élèves dont on ne sait que faire. Parce que depuis longtemps ils ont « décroché », mais qu’on continue de les pousser dans la classe suivante.

Faut-il s’étonner que ces petites minorités d’élèves en perdition s’expriment en  pourrissant la vie des autres: élèves, enseignants et personnels chargés de nettoyer et de réparer?

En réalité, ces élèves n’auraient jamais dû arriver dans les lycées professionnels, car il existe différents types de structures adaptées. Encore faudrait-il qu’elles disposent de places en nombre suffisant, et qu’un processus d’orientation efficace soit mis en place.

 

Alors, que manque-t-il?

 

D’abord de volonté politique, et cela au plus haut niveau de l’Etat.

C’est essentiel car dans le contexte actuel, proviseurs et professeurs ne peuvent agir sans le soutien de leur hiérarchie, paralysée par la crainte des réactions de médias et d’associations à qui toute manifestation d’autorité paraît suspecte.

 

Professeurs et personnels non enseignants, parents d’élèves, si vous ne vous résignez pas, rejoignez le Collectif Racine!

Dans nos différents groupes de travail de l’académie de Bordeaux, nous sommes en train de préciser le détail les mesures que nous proposons à Marine Le Pen de mettre en oeuvre dès son élection à la  présidence de la République:

http://gironde.collectifracine.fr/2016/12/17/reunion-departementale-du-collectif-racine-a-bordeaux/

 

Nous avons notamment créé un groupe sur l’autorité et un autre sur le lycée professionnel.

 

Contactez-moi: http://gironde.collectifracine.fr/contact/

 

Marc Chapuis,  Coordonnateur du Collectif Racine pour la Gironde

Ce poste a été rédigé par
Marc Chapuis
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